Le territoire de ce parc constitue un véritable «monument européen à la biodiversité». Ce site abrite en effet la montagne la plus élevée des Apennins ainsi que le seul glacier de l’Europe méridionale.
Le parc accueille plusieurs espèces fauniques et floristiques, exclusivement propres à cette zone, outre les animaux les plus représentatifs des Apennins tels que le loup, le chamois des Abruzzes, l’ours, l’aigle royal et le circaète.
L’espèce la plus intéressante du parc est représentée par le chamois des Abruzzes, pour lequel, jusqu’au siècle dernier, le parc constituait une véritable forteresse.
Après une persécution directe de la part des «chasseurs d’éterles» qui en entraîna la disparition, le chamois est revenu sur le Gran Sasso une centaine d’années plus tard, grâce à une opération de réintroduction ayant permis d’y reconstituer une colonie qui compte actuellement une cinquantaine d’individus.
Dans le territoire du parc vivent également d’autres gros herbivores comme le cerf et le chevreuil, ainsi que leur prédateur par excellence, le loup des Apennins, dont de petites bandes se sont progressivement reformées.
Depuis quelque temps, l’ours brun Marsicano y fait également des apparitions sporadiques. Il faut citer, parmi les autres mammifères, la martre, le chat sauvage, le blaireau, la fouine, le putois, le hérisson et plusieurs autres espèces de rongeurs.
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Les oiseaux comptent des espèces rares telles que l’aigle royal, l’autour, le faucon pèlerin, le lanier et le grand-duc .
Sur le territoire du parc vivent plus de 2000 espèces de plantes. La richesse et la diversité de la flore et de la végétation caractérisent aussi bien les altitudes élevées, qui frisent les 3000 mètres, que le substrat géologique varié des principaux massifs montagneux.
La flore des altitudes les plus élevées représente la composante la plus précieuse, celle-ci offrant de nombreuses «épaves» de l’ère glaciaire d’origine nordique et orientale, qui proviennent des steppes eurasiatiques et des montagnes balkaniques, ainsi que des plantes endémiques qui, d’un point de vue floristique, font du parc l’une des zones méditerranéennes les plus intéressantes, et ce, grâce à sa haute diversité biologique.
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